About Old postcards


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Why did people buy, send or keep postcards?

To make it simple, 3 main reasons can be identified, with. some consequences on the postcards themselves. FRPourquoi acheter, envoyer, conserver des cartes postales ? pour faire court, on peut distinguer trois principales raisons, qui ont des répercutions sur les cartes elles-mêmes.  Δ

Socializing

When Facebook did not exist, postcards appeared a very nice way to keep in touch with relatives and friends, to keep together one’s social network, click to view at BM Magazine more about post cards. FRRELATIONS : Avant que Facebook n’existe, la carte postale était une élégante manière de rester en contact avec amis et parents, de soigner son réseau social.

As writing a full letter, folded in an envelope, would sometimes be inadequate (nothing much to say, just “Hello!” or “Greetings” – and two lines only would look awkward on a large sheet of paper), the Post Offices allowed sending simple cards, without any envelope or seal, with an image on one side. FREcrire une lettre, sous enveloppe, ne convenait pas toujours (pas grand chose à dire, sinon « Bonjour ! » - et deux pauvres lignes sur toute une feuille de papier, ça ne fait pas sérieux). Les Postes ont alors accepté d’acheminer de simples cartes, sans enveloppe, non scellées, portant une image sur un des côtés.

That was around 1890. That was a time when, as Marcel Proust narrates in “Remembrance of things past”, the beautiful people would go and call at some other beautiful people’s places just to leave a dog-eared personal card (“visiting card”), as a courtesy to show they had dropped in to pay their respects. They would neither get in nor be received. They just left a card. FRC’était autour de 1890. L’époque où Marcel Proust raconte, dans « A la recherché du temps perdu », comment les gens de la bonne société se rendaient chez d’autres semblables et y déposaient leur « carte de visite » cornée, pour montrer qu’ils étaient passés et exprimer leurs salutations. Ils n’entraient pas, n’étaient pas reçus. Ils se contentaient de laisser leur carte.”,  Δ

Likewise, the travellers, stopping over in a harbour during their long voyages, would send a card to relatives – a picture showing the place they had reached safely. Most of the time, the sender would just sign-as he would have dog-eared his personal card during a visit. Note that we still do the same, when sending Xmas cards for instance.
That was a time when the address only was allowed at the back of the card (which was not divided into two) and any further writing could only be made on the front of the card, beside the pictures. Thus, on the early postcards, the picture allows some blank parts to be written on – no need to be very big, as nothing much was to be written. FRDe la meme façon, les voyageurs, à l’escale d’une de leurs longues traverses, envoyaient une carte à leurs relations – une photo du lieu qu’ils avaient atteint sains et saufs. La plupart du temps, ils se contentaient de signer – comme ils auraient corné leur carte lors d’une visite. En fait, nous continuons à faire pareil, avec les cartes de vœux par exemple. A cette époque, seule l’adresse était autorisée au verso de la carte (qui n’était pas divisé). Quand on voulait écrire quelque chose, il fallait le faire côté image, dans les blancs. De fait, sur les premières cartes, l’image n’occupe pas toute la surface, mais ces blancs n’avaient pas besoin d’être bien grands : il n’y avait pas grand-chose à écrire. Δ

Yet, some people wanted to express themselves, narrate, so sometimes they would fill all the available space, spoiling the picture. FRpour autant, certains bavards souhaitaient s’exprimaient. On trouve alors des cartes toutes remplies, jusqu’au moindre interstice. L’image en est gâchée !

Then, in 1904, Post Offices made a decision: the back of the postcards would be divided into two, the right side for the address, the left side for any correspondence. This is the convention which is still in use. FRC’est en 1904 que les postes ont décidé d’autoriser que le dos des cartes postales soit divisé en deux, la partie droite pour l’adresse, celle de gauche pour la correspondance. Cette convention survit.

At the beginning, some directions for use were written on the backs: “For Correspondence / For Address”, “This space may be used for correspondence”  “This space may be used for communication between Great Britain, the Colonies and SOME Foreign countries / The address only to be written here” “(the address only to be written on this side)”, ”Ce côté est exclusivement réservé à l’adresse“, “carte postale (tous les pays étrangers n’acceptent pas la correspondance au recto)”.

Until it became universally admitted, and no further explanation was needed. FRAu début, les dos portaient des modes d’emploi  « Ce côté peut être utilisé pour de la correspondance avec la Grande Bretagne, les Colonies, et CERTAINS pays étrangers / Côté réservé à l’adresse. Quand cet usage devint universellement admis, il n’y eut plus besoin d’explication.  Δ

Travellers would give news, describe their journey, give their impressions on the town they were visiting. They also wanted to share their extraordinary experience and send pictures that might interest, amaze or amuse their correspondent. Comments on pictures are quite meaningful, showing biases, paternalism, empathy. FRLes voyageurs donnaient des nouvelles, parlaient du voyage, racontainet leurs impressions des pays visités. Ils voulaient aussi partager leur expérience extraordinaire, et envoyaient des images qui pouvaient intéresser, surprendre, amuser leur correspondant. Leurs commentaires sont souvent significatifs, révélant préjugés, paternalisme, empathie.

Some people also fill the whole back, and send the card in an envelope. In that case, the postcard is only a substitute for a letter, but with the picture as an additional – or meaningful, educational – ornament.
You’ll find several cases, especially of Reverend Sisters using religious postcards to write to young relatives. Edification purposes. FRParfois, on écrivait sur tout le dos et la carte était envoyée sosu enveloppe. Un simple substitut à une lettre dans ce cas, mais orné d’une image, pour embellir, ou éduquer. Vous trouverez  plusieurs cas où, des Sœurs notamment, utilisent des cartes à motif religieux pour écrire à de jeunes parents. Edifiant.

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Souvenir

We have to keep in mind that, at the beginning of the XXth century, taking pictures was not that easy. Cameras were big and heavy, people were using plates (Kodak films came much later), etc. So, photography was a preserve of professionals, established studios and institutions. FRN’oublions pas qu’au début du XXème, il n’était pas facile de prendre des photos. Les appareils étaient louds et encombrants, on utilisait des plaques (le film Kodak n’apparaîtra que bienplus tard). La photographie était réservée aux professionnels, aux studios et aux institutions.

If one wanted to keep pictures of the places he visited, buying postcards was a convenient way. Studios and photographers would offer a large variety of pictures depicting the town, the people, and scenes of the local life. Enough to keep record of where you had been, and show around after getting back home, to friends or to the next generation. FRQuand on voulait conserver des photos des lieux qu’on avait visité, la carte postale était un bon moyen. Les studios proposaient un grand choix : la ville, les gens, scènes de rue. De quoi garder des souvenirs, et montrer, de retour, aux amis ou à la génération suivante.

There were also those who collected cards (already!), and through them would discover far away countries they would never travel to. This curiosity for exotic places is quite ambivalent (see the page ”Which Memory?”). FRIl y avait aussi les collectionneurs (déjà!), ceux qui souhaitaient découvrir des pays où ils n’iraient jamais. Cette curiosité pour les destinations exotiques n emanque pas d’ambivalence (vois la page « Quelle mémoire ? »). 

This explains why so many of the postcards were never written nor sent. They are intact, and ended up in our collection after having been kept for so many years in boxes or albums. Imagine the old man or woman in his or her old age opening the dusty box and, looking through the carefully kept postcards reminding them of happy or terrific days of their past. FRVoilà pourquoi tant de cartes n’ont jamais été écrites, ni envoyées. Elles sont intactes, et finissent dans notre collection après avoir été conservées tant d’années dans des boîtes et albums. Imaginons ce qui afflue à la mémoire du vieil homme, ou de la vieille femme, qui ouvre la boîte poussiéreuse, les souvenirs heureux ou terrifiants de ce passé lointain. Δ

Religious merchandizing

A last type of postcard could be those published by religious (Christian) institutions, especially missionary orders. FRUn dernier type de cartes, celles publiées par les institutions ou orders religieux missionnaires (principalement catholiques).

That was the time, in East Africa, of intense work of evangelization of the “natives”, and many missionaries would stay in all areas, especially in non-Muslim lands. In fact, in many cases, missionaries had come to East Africa before the colonisers, just after the explorers (a very interesting example is the kingdom of Buganda). FRC’était l’époque où, en Afrique de l’Est, un intense travail d’évangélisation des « indigènes » était mené par de nombreux missionnaires jusque dans les coins reculés, en particilier dans les pays non-musulmans. En fait, dans bien des cas, le missionnaire avait précédé le colonisateur, dans le sillage des premiers explorateurs (le royaume du Buganda offre un exemple remarquable).

But missionary work required money, in large quantity. Funding hospitals, schools, missions themselves, required asking believers for donations, to help to spread the Gospel through “darkness” and save the pagan, the sick, the backward. FRMais l’œuvre missionnaire demandait beaucoup d’argent. Pour financer hôpitaux, écoles, les missions elles-mêmes, il fallait faire appel à la générosité des fidèles : aider à répandre l’Evangile dans les contrées « obscures »,  et sauver le païen, le malade, le sauvage.

Thus  the missionaries, when on “holiday”, after sometimes several years on the ground, or while recovering from the diseases caught in Africa, would go round the churches and explain their work, talk of their lives, promote their mission. And appeal for funds in the name of Charity, and Ad Majorem Dei Gloriam. FR En fait, les missionnaires en vacances (après parfois plusieurs années de terrain) ou se remettant d’une méchante maladie attrapée en Afrique, alleitn de paroisse en paroisse parler de leur travail, de leur vie, promouvoir leur mission. Et en appelaient à la générosité aju nom de la charité et ad majorem dei gloriam.Δ

To help them in this fund raising, the missionary orders (especially Catholics) knew what we call today merchandizing. They would publish and sell, among other items, postcards illustrating their achievements in Africa, the environment they lived in, the people they saved. They would turn the Missionary into a heroic figure, deserving support. This is mere communication, and even sometimes propaganda. FRPour aider à cette levée de fonds, les ordres missionnaires (en particulier catholiques) pratiquaient ce qu’on appellerait aujourd’hui le merchandising. Notamment, ils publiaient et vendaient des cartes postales montrant leurs actions en Afrique, l’environnement dans lequel ils vivaient, les gens qu’ils sauvaient. Ils faisaient du Missionnaire une figure héroïque, digne de soutien. C’était de la pure communication, tenant parfois de la propagande.

Those postcards could sometimes be published in booklets (and series). They can be very different and are quite significant of the attitude or ideology of the different religious orders. A thorough study would be necessary, but to make it simple, it ranges from the empathic anthropology of the Italians of Torino to the Sulpician paternalism of the White Fathers. While the Pères du Saint-Esprit publish all sorts of pictures, sometimes with sarcastic or humorous comments. FR Parfois ces cartes étaient proposes en séries, ou en carnets. Leur grande disparité atteste de la différence significative d’attitude ou d’idéologie entre les différents ordres religieux. Faute d’une étude approfondie, disons pour faire vite que cela va de l’anthropologie empathique des Italiens de Turin au paternalisme sulpicien des Pères Blancs. Tandis que les Pères du St Esprit publient un peu de tout, parfois avec des commentaires moqueurs ou humoristiques.Δ

Sometimes, the pictures are just borrowed from another publisher. Being exact does not matter much, and much less than being impressive. Just a few interesting examples. FRParfois, les images sont empruntées à un autre éditeur. Ce n’est pas l’exactitude qui compte, mais l’impression causée.  Quelques exemples.


Here, the same picture shows the departure and the arrival of a caravan. There, the picture of a normal house is entitled “My Church is about to fall apart!”. The most hilarious one shows a Zanzibar fisherman on his boat who is presented as “A Slave trying to escape” (which of course is much more thrilling). FRIci, la même image présente le départ et l’arrivée d’une caravane. Là, la photo d’une maison normale est intitulée ‘mon Eglise menace ruine ! ». Le plus drôle est cette image d’un brave pêcheur de Zanzibar sur son bateau qui devient « Fuite d’un esclave en mer » (bien plus impressionnant !) Δ

 

This is a very simple, not to say simplistic, analysis which does not pretend to be a historical study. Let’s just hope it will help you to understand the context of the postcards. How they were acquired, kept, before ending up in our collection. FRCette simple – pour me pas dire simpliste – analyse ne se veut pas une étude scientifique. Nous souhaitions seulement vous aider à comprendre le contexte de ces cartes postales qui après avoir été achetées, conservées, finissent à présent, virtuelles, en ligne. Δ

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